revue cinéma
« R.I.P.D. » un film qui porte trop bien son nom !
Aujourd’hui revenons un peu vers le cinéma avec un film rempli de fantômes « R.I.P.D. Brigade Fantôme ». Réalisé par Robert Schwentke, avec Ryan Reynolds et Jeff Bridges en tête d’affiche, ce film m’a tout de suite fait penser à une fusion entre SOS Fantôme et Men In Black. Il fallait donc que je le vois 🙂
« Les trois frères le retour » et puis s’en vont :(
« Les trois frères » qui ne connait pas, film culte français sortie en 1995. Un succès incontesté, une bonne tranche de rigolade avec la troupe des Inconnus Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus. Presque 20 ans plus tard les Inconnus se reforment et décident de nous offrir un nouvel épisode des aventures des frères Latour tout simplement intitulés « Les trois frères le retour ».
Les trois compères sont à la réalisation et pour ce qui est du scénario Didier et Bernard en sont les auteurs. Voici la bande annonce.
Des années après leurs mésaventures du premier film, les frères Latour sont à nouveau réunies par la défunte. La vie de chacun d’entre eux est toujours aussi difficile, Bernard est un comédien raté, Didier se fait passer pour un professeur de philosophie alors qu’il vend des sextoys par correspondance et Pascal vit aux crochets d’une riche cougar. Bernard va découvrir l’existence de sa fille Sarah, et accompagné de ses deux frères ils vont de nouveaux vivres des mésaventures. Voilà en quelques lignes le pitch du film, et après la bande annonce on ne peut que ce dire « ça semble sympa, on prend les mêmes et on recommence pour rigoler un bon coup », mais malheureusement cette fois-ci la sauce ne prends pas.
Si je peux me permettre, faire du réchauffé presque 20 après, et bien ça a tourné et ça rend malade… triste à dire, mais mon ressentit après avoir vu ce film. J’étais pourtant content et motivé, pourtant je suis désolé mais je suis d’accord avec les critiques presses (pour une fois) jugeant se film comme étant un mauvais remake. Les trois frères épisode deux restera une de mes plus grandes déception cinématographique de l’année 2014, voir la plus grande.
En dépit de tout ce que les Inconnus ont pu nous offrir au cours de leur longue carrière, que ce soit tous les trois ou en binôme ou solo, ce film est de loin le plus gros fiasco. J’espérais beaucoup, ce qui est des plus normal vu le talent et la renommée des trois hommes, mais aussi vu le succès du premier film.
Dès les premières minutes on se rend compte que ce deuxième épisode n’est rien d’autre qu’une pâle copie du premier. Le film est totalement re-pompé sur le premier sans la moindre originalité. Même personnages n’ayant pas évolués d’un pouce, avec les mêmes problèmes, les mêmes magouilles, abusant de gags écoulés et usés jusqu’à la corde. Ils ont beau faire tout ce qu’ils peuvent cela ne donne pas envie de rigoler, à la limite un petit sourire par-ci par-là. On sent que la flamme n’est plus là. Le scénario tout autant que l’aspect comique est essoufflé. Ils réutilisent des problèmes de société actuel en les présentant sous un angle similaire au premier film, montrant des personnages perdus qui au fond sont le reflet des inconnus eux-mêmes perdus dans l’évolution de la société depuis 20 ans.
Ils préfèrent faire de la redite que prendre des risques. En visant le renouveau et l’originalité, quitte à ne pas plaire, ils auraient au moins tentés leur chance, ce qui aurait été davantage honorable. C’est ce qu’ils essayent de faire la dernière demi-heure. On sent qu’ils réveillent et commencent à offrir une pointe de nouveauté tout en évitant malgré tout de trop s’éloigner des sentiers battus. Un bien triste film alors que j’aurais dû avoir mal au ventre à force de rire 😦
« Les trois frères le retour » n’est qu’un revival d’un succès passé qui n’est plus que l’ombre de lui-même aujourd’hui. C’est un retour raté !
Au final il vaut mieux regarder de nouveau le premier film afin d’avoir une bonne tranche de rire que de s’aventurer à regarder ce trois frère 2.0 qui ne vaut malheureusement qu’un 5/20.
A bientôt !
Desmond Andrew Green
« Her », histoire d’amour moderne mélancolique et poétique.
« Her », titre énigmatique, affiche énigmatique avec uniquement la tête de Joaquin Phoenix, tout pour attiser ma curiosité. Réalisé par Spike Jonze et sorti en 2013, ce film est particulièrement bien noté avec un 8,5/10 sur Rotten Tomatoes et tout aussi bien noté sur d’autres sites.
A vous de gouter à la bande annonce.
L’histoire se déroule dans un futur proche, Theodore Twombly (Joaquin Phoenix) est un homme solitaire et introverti travaillant pour une agence qui offre le service d’écrire des lettres et mots personnels comme si vous en étiez l’auteur pour votre famille, amis ou amour. En dépit de ses qualités pour dépeindre des sentiments forts sur papiers, sa vie est tout le contraire, triste et dépourvue de tout amour avec uniquement des regrets et de la mélancolie. Malheureux à cause de la demande de divorce de la part de son amour d’enfance Catherine (Rooney Mara), Theodore finit par se laisser t’enter à acheter un système d’intelligence artificiel qui fait fureur et qui est élaboré pour s’adapter et évoluer en fonction de son propriétaire pour avoir quelqu’un à qui parler et briser ainsi la solitude. Il décide que ce OS (operating system) soit une femme et elle se nomme elle-même Samantha (Scarlett Johansson). Theodore est fasciné par ses capacités à s’adapter et évoluer pour lui convenir, et ils deviennent de plus en plus proches. Samantha devient l’incarnation parfaite de tout ce qu’il recherchait chez une compagne, disponible, toujours présente pour écouter, curieuse, intéressée, partageant ses gouts et ses envies. Il va peut à peut en tomber amoureux. Grâce à elle il va évoluer et apprendre à lâcher prise, tourner la page et vivre sa vie comme il se doit.
Pour moi c’est un ovni d’une beauté magnifique. J’en avais entendu parler, et les gens ne tarissaient pas d’éloges. Mais je n’arrivais pas vraiment à comprendre qu’elle était réellement l’histoire. Maintenant, après l’avoir vu je comprends pourquoi il était difficile d’en parler.
Dans un premier temps l’affiche peut laisser perplexe tant celle-ci est minimaliste mais ce film vaut réellement le détour. Le casting ne comprend pas trop d’acteurs ce qui permet de ne conserver que du bon avec bien entendu Joaquin Phoenix, Scarlett Johansson, Rooney Mara mais aussi Amy Adams, Olivia Wilde et Chris Pratt.
Ce film parle des relations humaines. Il n’y a pas d’action, de violence ou tout ce que l’on trouve dans les grosses productions et ça fait du bien (attention je n’ai pas dit que je n’aimai pas ça, c’est juste que changer de style ça ressource et là pour le coup, c’est plus que revigorant). On suit le personnage avec attention, tout est calme, sans beaucoup de musique. Le rythme est lent, mais avance suffisamment pour satisfaire. On découvre le passé du personnage, les problèmes qu’il a eu et les évènements traumatisants qui l’ont amené à ce qu’il s’achète une intelligence artificielle. Le réalisateur dépeint un monde plausible et qui pourrait aisément devenir notre future, aseptisé, ou les relations humaines les plus faciles ne se font plus que par écrans interposés, les rendant impersonnels et froides. L’intelligence artificielle se montre comme un recours de la solitude dans laquelle les humains ce sont eux même enfermés.
Durant le film seul Joaquin Phoenix et Scarlett Johansson sont presque les seuls sur le devant de la scène. Phoenix est époustouflant et porte à lui tout seul l’ensemble du film. On découvre sa vie, sa solitude, sa mélancolie, on partage tous les sentiments avec lui et Phoenix fait preuve d’une interprétation à fleur de peau. Il trouve avec Samantha une oreille prête à l’écouter, rire avec lui, prendre soin de lui, il arrive à partager avec elle. C’est mignon et attendrissant. On assiste à l’amour naissant et l’émancipation de Samantha. C’est une histoire d’amour du 22éme siècle touchante et à laquelle on ne peut résister.
Pour conclure, « Her » est un film qui tout de même ne plaira pas à tout le monde ça j’en suis assez certain car le rythme et le style est assez dépaysant et peu banale. Toujours est-il que si vous aimez les histoires où l’on partage des sentiments, de l’amour, et que le jeu d’acteur est important pour vous, je peux vous assurer que vous allez adorer. Sans oublier qu’il faut avoir un regard un peu philosophique sur le sujet car Jonze nous fait réfléchir (de manière poétique) sur les relations que nous entretenons avec les gens qui évoluent dans notre vie, et que parfois être franc avec soit même et éviter de se cacher derrière un écran est la meilleur des solutions pour évoluer et avancer dans la vie.
« Her » est une histoire d’amour moderne à la fois triste mélancolique et attendrissante.
J’ai adoré ce film et j’ai été touché. Joaquin est éblouissant de sensibilité et la meilleur définition de ce film serait tout simplement « fermée les yeux appuyez sur play et vous n’avez plus qu’à écouter » 😉
« Her » mérite un grand et beau 18/20, c’est un film tout simplement beau et à voir absolument !
Enjoy !
Desmond Andrew Green
« Snowpiercer » ! Enfin un film post apocalyptique qui montre un peu d’originalité !
Je sais, je sais. Les articles se font rare c’est dernier temps mais pour ma défense, je bosse comme un malade sur le troisième épisode de Heaven Infinity et sur un autre projet afin de pouvoir au moins sortir ce nouvelle épisode de Heaven Infinity en septembre 🙂
Mais je n’ai pas pour autant oublié mon petit blog et c’est pourquoi me revoilà ! Qui plus est avec un nouveau film à mon tableau de chasse, Snowpiercer !
Cela faisait un moment que je voulais le voir et c’est maintenant chose faite 🙂
Voici d’ailleurs une petit bande annonce pour vous mettre dans l’ambiance !
Alors d’abord, un peu d’histoire. Réalisé par Bong Joon-ho et inspiré d’une bande dessinée française (cocorico :p), le film se déroule en 2031 dans un train, contenant les derniers représentant de l’humanité, qui parcours continuellement la terre qui a subi une nouvelle ère glaciaire en raison d’une tentative manquée de diminution du réchauffement climatique. Les habitants de ce train sont soumis à une séparation des classes, les plus aisés en tête de train et les plus démunis en queue. Lassé de cette vie de soumis, la population en queue de train décide de se révoltée, menés par Curtis (Chris Evans aka Captain America).
Un film de SF post-apocalyptique alléchant que je me devais de voir. Et j’avoue ne pas avoir été déçu. Bon film, même s’il ne restera pas non plus dans les annales, il est magnifiquement tourné. Le train est impressionnant. Le fait d’avoir tous les aspects d’une vie (ou d’une ville) distillé dans chaque wagon est relativement impressionnant. La qualité visuelle est vraiment bluffant. Une grande réussite. Autant les décors extérieurs qu’intérieur sont extrêmement bien fait. Le paysage glacé vous fait froid dans le dos, quand à chaque wagon, on se retrouve à imaginer ce que Curtis et les autres vont trouver à derrière chacune des portes. Il y a d’ailleurs un petit côté jeu vidéo linéaire qui pourrait peut-être rebuté certain (comme je l’ai lu dans certaines critiques), mais bon, en avançant dans un train cela ne peut qu’être linéaire. Un de mes moments préférés est l’école primaire. Vraiment excellent ! Très lavage de cerveau flippant mais ça reste une scène du film que j’ai trouvée super.
Malheureusement, les personnages sont le point faible majeur de ce film. En dépit d’un Curtis assez bien travaillé (en quête de rédemption mais je n’en dirais pas plus) et de Tilda Swinton dans le rôle de Mason (qui fait vraiment flipper), l’ensemble est relativement peu creusés. Il y a toujours une certaine ébauche, mais cela ne va jamais très très loin. C’est malheureusement LE point qui m’a vraiment déçu. La psychologie des personnages auraient vraiment méritées d’être beaucoup plus poussées. Peut-être avec des flash-back de l’arrivée dans le train, ou encore un peu plus d’histoire, passer plus de temps à montrer l’aspect dégradant d’être en queue de train et les bourgeois en tête. Toutefois, ce film est une œuvre réalisé avec un grand nombre de partenariat mais demeure un film sud-coréen. Et d’après ce que j’ai pu lire c’est l’un des films sud-coréen les plus chère jamais réalisés (voir le plus chère) donc je peux comprendre que rajouter 30 minutes de films pour creuser la fin et les personnages été peut-être un peu trop pour leur budget.
Quant au dénouement final, il est tout à fait de qualité, j’avoue avoir été surpris par plusieurs détails (agréablement surpris je précise :p). Il y a à la fois une certaine moralité, mais aussi une atroce réalité sur l’humanité, le comportement humain, le sacrifice. Mais je ne vais pas m’éterniser sur la fin au risque de vous gâcher cela. Elle vaut vraiment le détour c’est tout ce que vous devez savoir 😉
La seule petite chose que j’aurais aimé, c’est que la fin aille un peu plus loin. Je trouve que le film stop d’un coup. Il y a un côté interprétation personnel ça je l’ai bien compris, mais quelque minutes de plus n’auraient pas fait de mal pour encrer davantage la fin du récit. On se retrouve avec une fin qui n’en est pas vraiment une. Mais bon, cela n’enlève rien au charme de ce film.
Toutefois, de manière générale, Snowpiercer est vraiment une réussite et une belle surprise. Il mérite amplement un 15/20. Il permet d’offrir un très bon divertissement, avec des décors de qualité, des personnages malgré tout assez attachant et une fin qui nous surprend. Un bon film que je recommande vivement !
Enjoy !
D.A.G.