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« Les trois frères le retour » et puis s’en vont :(
« Les trois frères » qui ne connait pas, film culte français sortie en 1995. Un succès incontesté, une bonne tranche de rigolade avec la troupe des Inconnus Bernard Campan, Didier Bourdon et Pascal Légitimus. Presque 20 ans plus tard les Inconnus se reforment et décident de nous offrir un nouvel épisode des aventures des frères Latour tout simplement intitulés « Les trois frères le retour ».
Les trois compères sont à la réalisation et pour ce qui est du scénario Didier et Bernard en sont les auteurs. Voici la bande annonce.
Des années après leurs mésaventures du premier film, les frères Latour sont à nouveau réunies par la défunte. La vie de chacun d’entre eux est toujours aussi difficile, Bernard est un comédien raté, Didier se fait passer pour un professeur de philosophie alors qu’il vend des sextoys par correspondance et Pascal vit aux crochets d’une riche cougar. Bernard va découvrir l’existence de sa fille Sarah, et accompagné de ses deux frères ils vont de nouveaux vivres des mésaventures. Voilà en quelques lignes le pitch du film, et après la bande annonce on ne peut que ce dire « ça semble sympa, on prend les mêmes et on recommence pour rigoler un bon coup », mais malheureusement cette fois-ci la sauce ne prends pas.
Si je peux me permettre, faire du réchauffé presque 20 après, et bien ça a tourné et ça rend malade… triste à dire, mais mon ressentit après avoir vu ce film. J’étais pourtant content et motivé, pourtant je suis désolé mais je suis d’accord avec les critiques presses (pour une fois) jugeant se film comme étant un mauvais remake. Les trois frères épisode deux restera une de mes plus grandes déception cinématographique de l’année 2014, voir la plus grande.
En dépit de tout ce que les Inconnus ont pu nous offrir au cours de leur longue carrière, que ce soit tous les trois ou en binôme ou solo, ce film est de loin le plus gros fiasco. J’espérais beaucoup, ce qui est des plus normal vu le talent et la renommée des trois hommes, mais aussi vu le succès du premier film.
Dès les premières minutes on se rend compte que ce deuxième épisode n’est rien d’autre qu’une pâle copie du premier. Le film est totalement re-pompé sur le premier sans la moindre originalité. Même personnages n’ayant pas évolués d’un pouce, avec les mêmes problèmes, les mêmes magouilles, abusant de gags écoulés et usés jusqu’à la corde. Ils ont beau faire tout ce qu’ils peuvent cela ne donne pas envie de rigoler, à la limite un petit sourire par-ci par-là. On sent que la flamme n’est plus là. Le scénario tout autant que l’aspect comique est essoufflé. Ils réutilisent des problèmes de société actuel en les présentant sous un angle similaire au premier film, montrant des personnages perdus qui au fond sont le reflet des inconnus eux-mêmes perdus dans l’évolution de la société depuis 20 ans.
Ils préfèrent faire de la redite que prendre des risques. En visant le renouveau et l’originalité, quitte à ne pas plaire, ils auraient au moins tentés leur chance, ce qui aurait été davantage honorable. C’est ce qu’ils essayent de faire la dernière demi-heure. On sent qu’ils réveillent et commencent à offrir une pointe de nouveauté tout en évitant malgré tout de trop s’éloigner des sentiers battus. Un bien triste film alors que j’aurais dû avoir mal au ventre à force de rire 😦
« Les trois frères le retour » n’est qu’un revival d’un succès passé qui n’est plus que l’ombre de lui-même aujourd’hui. C’est un retour raté !
Au final il vaut mieux regarder de nouveau le premier film afin d’avoir une bonne tranche de rire que de s’aventurer à regarder ce trois frère 2.0 qui ne vaut malheureusement qu’un 5/20.
A bientôt !
Desmond Andrew Green
« Groundhog Day » A movie that we like to watch again and again and again !
I must confess something, it is hard to say, but, I am not really young :p So I grew up with 80’s movies and I know them quite well 😀
That is why I am going to speak about the movie « Groundhog Day » with the famous Bill Murray (the second movie I have seen with him when I was young, just after Ghostbuster’s), a movie that really left me good memories because I really laugh a lot. Let’s see the trailer.
I decided to watch this movie again few weeks ago (with my girlfriend because she never seen it) and I realized it aged properly because we laugh a lot together and she enjoyed this movie.
It was realized by Harold Ramis (yes! Doctor Egon Spengler from Ghostbuster’s 1 and 2) in 1993, it doesn’t make us any younger 🙂 )
We are following along this movie the story of Phil Connors (Bill Murray, outstanding like usual), announcer in a small TV station, with a huge ego and acting like a rude stupid guy with every people he meet, because he think he is a big TV star, but he is not. Like every years, he has to go to the small city Punxsutawney to covering the annual event of the Groundhog Day. He went to this city with his cameraman Larry (Chris Elliott) and his producer Rita (Andie MacDowell). However, weary to do this reportage every year, he made a sloppy report, hopping that he will be able to get back to Pittsburgh quickly. Unfortunately, a snowstorm, which he announce on the screen earlier to be in another region, hit the small city of Punxsutawney, forcing them to stay on more day.
This is where it all begin. After this night, Phil wake up and seems to have a filling of « déjà vu » and realize quickly that he is back to the Groundhog Day. This day goes like the last time and Phil seems to be the only one to realize that.
Totally lost at the beginning, Phil start to realize that it is not a nightmare but a good opportunity to do what he want, among craziest things. At this point, the film begin to be a repetition of the same day with a lot of gags each one most craziest than the others.
During this movie, le character of Phil is going to learn to listen other people, caring more about them than himself. He start the movie acting as a selfish guy, really mean, but step by step, he became someone really close to other people, saving them, helping them, or simply listening them, seeing that we can find pleasure to help others and seeing them happy.
He is going to realize that learning is something that allow to see the world in a different way, that nothing is acquired, we can learn every single day during all our life. And after all that, he will learn to love and will find the true one, a love that you cannot gain with money, or glory neither power.
This movie is a total success and reflects a style of movie that almost disappear nowadays. There is no dirty jokes, swearword or naked woman in it. I see this film like a fable, simple, honest. Harold Ramis tells us a good story, funny and full of feelings. It is with movie like this that you realize that sexes, violence or special effects are not really necessary to make people dreaming. Sincerity, honesty and creativity it is all that matter.
Moreover, you have to realize that the concept is simple, live the same day again and again, the principle of the time loop has been re-used after this movie a lot of time in other production in the theater or on TV (Edge of tomorrow recently, but also TV show like supernatural, stargate, and the list could be longer). In some sort of way, this 20 years old movie was a precursor about this concept 🙂
In summary, this movie is relatively philosophical and seduce a lot of people when it was release, gaining almost six time the investment which is really a lot for a movie of this period, and it stay cult and a reference since more than twenty years in the all world (i am still a big fan).
I really recommend this movie and give him a grade of 17/20, it is really a good quality and does not getting old and could fit to every generation.
This movie is like a reflexion about life, and the meaning of it.
Enjoy 😉
Desmond A. Green
PS. Do not hesitate to let comments, start discussions and say what you are thinking about this movie 😉
« Un jour sans fin » un film que l’on ne se lasse pas de revoir !
Il faut que je vous avoue quelque chose, c’est difficile à dire, mais, je ne suis pas tout jeune :p Donc les films des années 80 ça me connais, car je les regardais quand j’étais gamin 😀
Voilà pourquoi je vais vous parler un peu du film « Un jour sans fin » (en anglais Groundhog Day) avec Bill Murray (deuxième film que j’ai vu à l’époque avec cet acteur que j’adore, juste après SOS Fantôme) qui m’avait bien marqué étant enfant, car cela m’avait fait bien rigoler.
J’ai donc décidé de le regarder avec ma chérie il y a peu de temps, car elle ne connaissait pas se film et visiblement, il a bien vieilli car on a bien rit et cela lui a plus.
Ce film, aussi appelé Le Jour de la marmotte au Québec, a été réalisé par Harold Ramis (oui le docteur Egon Spengler de SOS Fantôme 1 et 2) en 1993, ça nous ne rajeunis pas tout ça 🙂
On suit l’histoire de Phil Connors (Bill Murray, exceptionnel comme à son habitude), présentateur dans une petite station de télévision, à l’ego démesuré et complétement exécrable avec tous les gens qui l’entourent car il se prend pour une star de la télévision (ce qu’il n’est pas). Comme chaque année, il se retrouve à devoir aller dans la petite ville de Punxsutawney afin de couvrir l’évènement annuel du Jour de la marmotte. Il se rend donc dans cette petite ville en compagnie de son caméraman Larry (Chris Elliott) et de sa productrice Rita (Andie MacDowell). Toutefois, étant lassé de devoir réalisé un tel reportage chaque année, il le bâcle en espérant rentrer le plus vite possible à Pittsburgh. Malheureusement, une tempête de neige, qu’il avait prévu dans une autre région, frappe la petite ville de Punxsutawney, les obligeant à y rester un jour de plus.
C’est alors qu’après une nuit de sommeil, Phil se réveil et découvre qu’il est à nouveau le matin du Jour de la marmotte. La journée se déroule de la même façon que précédemment et seul Phil semble se rendre compte qu’ils revivent la même journée.
Perdu dans un premier temps, Phil finit par y voir une opportunité de réaliser les choses les plus folles. Le film part alors sur une série de gags tous plus fou les uns que les autres.
Au cours du film, le personnage de Phil va apprendre à écouter les gens qui l’entourent, à se soucier davantage des autres que de sa petite personne. Étant au début un homme imbu de sa personne, aigrit, il va devenir petit à petit quelqu’un d’attentionné envers les autres, voyant que l’on peut trouver du plaisir à aider autrui et les voir heureux. Il va se rendre compte que s’instruire et apprendre est quelque chose qui lui permet de voir le monde qui l’entoure autrement. Il va découvrir l’épanouissement personnel à l’aide du savoir et des personnes qu’il croise. Pour finir, il apprendra à aimer, et à trouver l’amour comme il se doit, en touchant la personne avec sa sincérité, et non à l’aide de la gloire, l’argent ou tout autre chose que la société présente comme une nécessité afin de se sentir bien et d’être aimé par les autres.
Ce film est une totale réussite et reflète un cinéma qui a quasiment disparue. Il n’y a pas de blagues salaces, de gros mots, ou encore de filles nues durant le film. Je le vois comme une fable simple, sincère, sans chercher à transcender quoi que ce soit. Ramis nous raconte une belle histoire, à la fois marrante et touchante. C’est en voyant des films comme celui-ci que l’on se rend compte que l’on n’a pas besoin de sexe ou d’effets spéciaux coutant des millions afin de faire rêver. De la sincérité et de l’inventivité, rien d’autre.
De plus, il faut tout de même noter que ce concept simple de revivre une journée, le principe de la boucle temporelle, a par la suite été reprit de nombreuses fois que ce soit dans d’autres films et série (Edge of tomorrow récemment, mais aussi des séries comme Supernatural, Stargate et la liste pourrait être longue). En quelque sorte, ce film qui a plus de 20 ans peut être considéré comme avant-gardiste et précurseur dans ce concept 🙂
En bref, ce film relativement philosophique a séduit beaucoup de monde à l’époque de sa sortie, rapportant près de six fois l’investissement ce qui est relativement bien pour un film de l’époque, et surtout il reste culte pour beaucoup de cinéphile dans le monde (moi le premier).
Je le recommande vivement avec un bon 17/20, c’est un film de qualité, il n’as pas vieilli et peut être vu autant en famille qu’avec sa chérie (ou son chéri 😉 ).
Enjoy 😉
Desmond A. Green
« Snowpiercer » ! Enfin un film post apocalyptique qui montre un peu d’originalité !
Je sais, je sais. Les articles se font rare c’est dernier temps mais pour ma défense, je bosse comme un malade sur le troisième épisode de Heaven Infinity et sur un autre projet afin de pouvoir au moins sortir ce nouvelle épisode de Heaven Infinity en septembre 🙂
Mais je n’ai pas pour autant oublié mon petit blog et c’est pourquoi me revoilà ! Qui plus est avec un nouveau film à mon tableau de chasse, Snowpiercer !
Cela faisait un moment que je voulais le voir et c’est maintenant chose faite 🙂
Voici d’ailleurs une petit bande annonce pour vous mettre dans l’ambiance !
Alors d’abord, un peu d’histoire. Réalisé par Bong Joon-ho et inspiré d’une bande dessinée française (cocorico :p), le film se déroule en 2031 dans un train, contenant les derniers représentant de l’humanité, qui parcours continuellement la terre qui a subi une nouvelle ère glaciaire en raison d’une tentative manquée de diminution du réchauffement climatique. Les habitants de ce train sont soumis à une séparation des classes, les plus aisés en tête de train et les plus démunis en queue. Lassé de cette vie de soumis, la population en queue de train décide de se révoltée, menés par Curtis (Chris Evans aka Captain America).
Un film de SF post-apocalyptique alléchant que je me devais de voir. Et j’avoue ne pas avoir été déçu. Bon film, même s’il ne restera pas non plus dans les annales, il est magnifiquement tourné. Le train est impressionnant. Le fait d’avoir tous les aspects d’une vie (ou d’une ville) distillé dans chaque wagon est relativement impressionnant. La qualité visuelle est vraiment bluffant. Une grande réussite. Autant les décors extérieurs qu’intérieur sont extrêmement bien fait. Le paysage glacé vous fait froid dans le dos, quand à chaque wagon, on se retrouve à imaginer ce que Curtis et les autres vont trouver à derrière chacune des portes. Il y a d’ailleurs un petit côté jeu vidéo linéaire qui pourrait peut-être rebuté certain (comme je l’ai lu dans certaines critiques), mais bon, en avançant dans un train cela ne peut qu’être linéaire. Un de mes moments préférés est l’école primaire. Vraiment excellent ! Très lavage de cerveau flippant mais ça reste une scène du film que j’ai trouvée super.
Malheureusement, les personnages sont le point faible majeur de ce film. En dépit d’un Curtis assez bien travaillé (en quête de rédemption mais je n’en dirais pas plus) et de Tilda Swinton dans le rôle de Mason (qui fait vraiment flipper), l’ensemble est relativement peu creusés. Il y a toujours une certaine ébauche, mais cela ne va jamais très très loin. C’est malheureusement LE point qui m’a vraiment déçu. La psychologie des personnages auraient vraiment méritées d’être beaucoup plus poussées. Peut-être avec des flash-back de l’arrivée dans le train, ou encore un peu plus d’histoire, passer plus de temps à montrer l’aspect dégradant d’être en queue de train et les bourgeois en tête. Toutefois, ce film est une œuvre réalisé avec un grand nombre de partenariat mais demeure un film sud-coréen. Et d’après ce que j’ai pu lire c’est l’un des films sud-coréen les plus chère jamais réalisés (voir le plus chère) donc je peux comprendre que rajouter 30 minutes de films pour creuser la fin et les personnages été peut-être un peu trop pour leur budget.
Quant au dénouement final, il est tout à fait de qualité, j’avoue avoir été surpris par plusieurs détails (agréablement surpris je précise :p). Il y a à la fois une certaine moralité, mais aussi une atroce réalité sur l’humanité, le comportement humain, le sacrifice. Mais je ne vais pas m’éterniser sur la fin au risque de vous gâcher cela. Elle vaut vraiment le détour c’est tout ce que vous devez savoir 😉
La seule petite chose que j’aurais aimé, c’est que la fin aille un peu plus loin. Je trouve que le film stop d’un coup. Il y a un côté interprétation personnel ça je l’ai bien compris, mais quelque minutes de plus n’auraient pas fait de mal pour encrer davantage la fin du récit. On se retrouve avec une fin qui n’en est pas vraiment une. Mais bon, cela n’enlève rien au charme de ce film.
Toutefois, de manière générale, Snowpiercer est vraiment une réussite et une belle surprise. Il mérite amplement un 15/20. Il permet d’offrir un très bon divertissement, avec des décors de qualité, des personnages malgré tout assez attachant et une fin qui nous surprend. Un bon film que je recommande vivement !
Enjoy !
D.A.G.
Monument Men loin d’être un monument !
Les Monuments Men, la déception du moment.
Jusqu’à maintenant, j’ai toujours été pour le moins élogieux au sujet des films que j’avais vu et dont j’avais fait un article sur mon blog. Malheureusement, cette fois-ci, cela ne va pas être la même histoire.
Mais je vous laisse regarder la bande annonce avant d’en parler.
Sur le papier il y a tout pour plaire comme vous avez pu le voir. Tout d’abord le casting avec rien d’autre que George Clooney (à la réalisation, l’écriture et la production d’ailleurs), Matt Damon, Bill Murray (que j’adore tout particulièrement), John Goodman (que l’on ne voit pas assez à mon goût sur le devant de la scène), Jean Dujardin (oui le notre 😉 ), Bob Balaban, Hugh Bonneville et Cate Blanchett. L’histoire elle aussi fait rêver car basée sur des faits réels (Clooney rapporte que 80 pourcents de l’histoire qui se passe dans le film est vrai et a vraiment eu lieu). Une grosse production où l’on ne s’attend pas à des débauches d’effets spéciaux mais du beau cinéma, avec une flopée de très bon acteurs et une histoire intéressante.
Toutefois, en dépit de tout cela, le soufflé retombe très vite lorsque l’on se risque à regarder ce film 😦 Cela m’attriste beaucoup de dire cela, mais c’est malheureusement le cas… (Bien entendu ce n’est que mon avis je précise encore une fois, mais qui est relativement partagé par le public et la presse de manière générale si vous jetez un œil sur le web).
Il y a de nombreux points négatifs que l’on peut citer pour ce film, mais je m’attarderais uniquement sur les plus gros à mes yeux, en commençant tout d’abord sur les acteurs.
Le film possède un casting alléchant (digne d’un Ocean Eleven), mais malheureusement tous sont mal exploités et l’on se retrouve avec un film où Clooney et Damon sont le plus claire de leur temps à l’écran reléguant les autres au niveau de personnages secondaires à peine traité. Tout le cast est très nettement sous exploité. C’est une énorme déception surtout lorsque l’on a Goodman, Murray et notre Dujardin national à l’écran.
Ce point doit être traité avec un autre qui est l’intérêt du récit qui joue contre les acteurs. On ne sait pas ou veut en venir Clooney avec son film et on décroche très vite. Ok, ils sont là pour récupérer les œuvres d’arts que les nazis ont volés. D’accord, jusque-là je comprends. Le film est plus ou moins intéressant lorsqu’ils se font entrainer et qu’ils débarquent en Normandie. Mais à partir du moment où ils se séparent, ça devient n’importe quoi.
On ne sait plus trop ce qu’il se passe. Le film ressemble à un enchainement de scénettes sans réel lien. De plus, le temps passe à une vitesse folle et heureusement qu’il précise de temps en temps l’année où se déroule l’action car on ne comprend pas vraiment où l’on se situe dans le récit. Il y a une impression de « je n’ai rien à raconter donc on se dépêche » ce qui en fait un film extrêmement décousu.
Chacun fait sa petite affaire de son côté, Goodman et Dujardin d’un côté qui offrent un duo vraiment très sympa auquel on s’attache très vite, mais Dujardin fini par mourir plus que stupidement et si vite que l’on n’est même pas ému. Quand à Goodman, à part une ou deux scènes marrantes, il ne sert strictement à rien, ce qui est aberrant quand on connait le talent du bonhomme.
Concernant Balaban et Murray, ils sont catalogués dès le début comme étant les deux vieux qui se chamaillent, et sont mis à part. Pour eux aussi, l’histoire n’as aucun sens. Ils essaient de montrer une facette plus compréhensive de la guerre en les plaçant dans des scènes comme par exemple celle où ils évitent de s’entretuer avec un allemand, mais au final on ne voit pas vraiment non plus l’intérêt. Retirer cette scène n’aurait rien changé. C’est d’ailleurs dans leur « time line » que j’ai compris que le temps passé très vite car en 15 min ils sont déjà à noël et de nombreux mois se sont écoulés depuis leur arrivée. Au final sans qu’il ne se passe vraiment grand-chose.
Hugh Bonneville, personnage à la recherche de la rédemption, finit lui aussi bêtement par se faire tuer, et très franchement c’est à la limite du ridicule car il aurait très bien pu s’en tirer. A croire qu’il l’a fait exprès. L’évènement ne sert qu’à créer un arc scénaristique pour essayer de donner un peu de fond et de dramaturgie au film, mais c’est malheureusement un coup dans l’eau. On trouve seulement qu’il se fait tuer stupidement, sans aller chercher plus loin.
Pour finir, Damon et Blanchett font leur petite vie en France. Un rapport plus ou moins ambiguë est présenté entre les deux personnages avec une Cate Blanchett insupportable, complétement invivable, limite hargneuse pendant tout le film, et d’un coup en voyant que son ancien méchant directeur allemand a été arrêté elle chance du tout au tout et fait même des avances plus qu’ouvertes à Damon qui reste un vrai gentleman. Je suppose que Clooney a voulu mettre en place une sorte de romance entre les deux personnages en plus du fait que Blanchett avait du mal à avoir de nouveau confiance en un inconnu qui pourrait lui aussi voler les œuvres. Mais on ne retient que le fait que Blanchett est insupportable et que Daman est aussi réactif qu’un mollusque (Jason Bourne quand même 😦 ).
Dans tout cela Clooney sert tout simplement d’arbitre, en réalisant des interludes entre chaque groupe… et c’est tout.
Le plus gros problème, entrainant toutes ces incohérences et situations sans aucun sens, est que Clooney semble ne pas savoir ce qu’il fait ici. Le film n’a aucune identité. Ce n’est ni un film de guerre, ni vraiment un film historique, ni même un film humoristique ou romantique. La dynamique est déplorable, notamment du fait de créer des scènes un peu partout en Europe qui se passent des fois à des mois d’intervalles sans que l’on s’en rende compte. Il y glisse une légère pincé de tout et tente de rendre l’ensemble cohérent mais manque son coup. Le film devient vite ennuyeux et s’embourbe totalement après la première demi-heure.
Avec un film au potentiel énorme, il finit avec quelque chose qui se rapproche davantage d’un documentaire qu’autre chose, et encore, un pas très bon. Je pense qu’il a vu trop grand en voulant traiter un film à fort potentiel contenant un grand nombre de bon acteur. N’est pas Joss Whedon qui veut 😉 Clooney s’est brulé les ailes en ayant les yeux plus gros que le ventre et n’obtient qu’un petit film pour se reposer un dimanche soir et encore.
Cela me coute de le dire, mais, en dépit de quelque bon passages, ce film est loin d’être un Monument et ne mérite pas de passer par la case cinéma. Monument Men est malheureusement complétement raté à mes yeux et je ne peux que lui donner un 7/20. Fort dommage, autant pour tous ces bon acteurs, que pour notre Dujardin national.
D.A.G.
PS. N’hésitez pas à laisser votre avis 🙂
« 9 mois ferme » ont en aurait aimé plus !!!! (SPOILERS)
En tant que grand fan d’Albert Dupontel, je me devais de faire un article sur sa dernière œuvre (que je n’avais malheureusement pas pu aller voir au cinéma).
Nous allons donc explorer sa dernière folie cinématographique, « 9 mois ferme ».
Après des films comme Bernie, Enfermés dehors ou encore Le Vilain, j’étais impatient de voir ce que nous réservait ce nouveau film, et je n’ai pas été déçu. Un vrai bonheur rien qu’avec le synopsis.
Le film parle de la vie plus que banale de la juge Ariane Felder (Sandrine Kiberlain), coincé, célibataire, ayant un avis plus que médiocre sur la gente masculine, et ne pensant qu’a son travail. Malheureusement pour elle, suite à une fête du 1er janvier particulièrement bien arrosée, elle se retrouve six mois plus tard enceinte sans savoir qui est le père. Suite à une enquête poussée elle découvre avec horreur que le père est fiché et n’est autre que le tristement célèbre Robert Nolan (Dupontel), amateur de prostitué, cambrioleur et accessoirement sur le point d’être jugé pour avoir découpé les membres et mangé les yeux d’un vieillard l’ayant surpris lors de son dernier cambriolage. C’est lors d’un entretient avec la juge qu’il l’a reconnait et décide de s’évader pour lui proposer un marché, il ne dira rien de leur aventure du jour de l’an et en échange elle doit l’aider à prouver que ce n’est pas lui qui a mutilé le vieillard.
Le postulat de départ fait rêver pas vrai ? 😉 Ce film est vraiment excellent, du vrai bon Dupontel comme on l’aime. 9MF serait toutefois plus à rapprocher de Le Vilain que de Bernie ça c’est sûr, car il n’est pas non plus complétement déjanté. Mais il faut l’admettre Dupontel est un acteur de folie pour jouer les maboules. Le rôle qu’il campe est époustouflant de débilitée humoristique (je ne savais pas comment tourner l’idée lol). Le truand qu’il joue est complétement attardé et présente une réflexion d’un enfant de cinq ans ce qui crée des situations loufoque et décapante. En plus de cela il arrive à le rendre attachant et on en vient à avoir envie que ce truand s’en sorte et retrouve la liberté.
Quand à Sandrine Kiberlain, elle est parfaite dans le rôle de la coincé frigide qui vit un vrai cauchemar suite à cette escapade nocturne du jour de l’an. Elle est désopilante dans ce rôle de juge atterrée par ce qu’il lui arrive et ne veut pas y croire. Son enquête dans la première partie du film est excellente.
Ce film est une vraie réussite, et encore une fois Dupontel réalise un sans-faute en créant une histoire mêlant humour complétement loufoque avec des moments tout simplement touchants.
En plus de cela le film réalise de très bon résultats au box-office avec 2013807 entrées en France et 19919 entrées en Suisses en plus d’être nominé pour bon nombre de récompense et remporte les césars pour la meilleure actrice et le meilleur scénario original ainsi qu’une étoile d’or de la presse du cinéma français 2014 pour le meilleur scénario, et pour finir un globe de cristal 2014 pour le meilleur film.
Je lui attribue un 16/20 bien mérité. Ce film est une pépite et mérite d’être vue. Donc vous savez ce qu’il vous reste à faire, vous le procurer les yeux fermés !!!
Enjoy,
D.A.G.
« L’étrange pouvoir de norman » ça part sur un bon sentiment mais…
Parlons un peu cinéma, qu’est-ce que vous en pensez ? 😉
Le weekend dernier j’ai regardé le film d’animation L’Etrange pouvoir de Norman. Pour être franc, le film partait avec un sérieux handicap car je ne suis pas un très grand fan des films d’animations, ce n’est pas que je trouve ce genre mauvais, mais ce n’est tout simplement pas trop mon style de film.
C’est donc pour ne pas mourir idiot, et sur les conseils d’un ami que j’ai donc tenté le coup. Et j’avoue ne pas être déçu.
Le film raconte l’histoire de Norman (jusque-là je suppose que vous aviez deviné), un petit garçon capable de voir les fantômes et revenants. Il est mal vu par son père, sa sœur, ses camarades, bref il est un peu un monstre de foire rejeté par tout le monde. Et viens le jour où son oncle, que tout le monde considère comme complétement fou, le contacte pour lui dire qu’il sera son successeur après sa mort pour empêcher une malédiction jetée par une sorcière il y a bien longtemps, et ainsi éviter que des zombies ne reviennent à la vie et massacrent la population.
En gros, voilà le synopsis. Et comme vous vous en doutez, tout ne vas pas se passer comme prévus et les zombies vont être de la partie. A partir de là c’est la fête, les zombies attaquent et le jeune Norman aidé de sa sœur, son pote Neil et de son grand frère Mitch ainsi que d’un camarade de l’école Alvin, qui avait pour habitude de le brutaliser, partent tous ensemble à l’aventure pour essayer d’arranger tout ça.
Le film est vraiment très bien fait, avec un design relativement original (mélange de stop-motion et de prises relief d’après ce que j’ai pu lire), il a d’ailleurs reçu un grand nombre de récompenses, toutefois, le résultat au box-office ne fut pas merveilleux, sans être non plus catastrophique.
Et je dois admettre que je comprends. Ce film est un divertissement très sympathique, mais qui n’aurait tout de même pas valu une entrée au cinéma. Je m’explique.
La première partie est vraiment bien, marrante, beaucoup d’humour, mais cela reste relativement convenu. Et cela ne s’arrange pas dans la deuxième partie du film. On s’attend à tout ce qui se passe sans réel surprise, et cela passe petit à petit d’un film d’humour potache (pas que je critique le style, j’aime beaucoup) à un film légèrement dramatique. Le changement m’a gêné je dois dire. Le fait d’être à 100% dans l’humour pendant une demi-heure et ensuite changer de ton pour passer limite dans le dramatique avec l’histoire de la sorcière. A mes yeux cela ne collait pas. La dynamique du film est cassée avec ce changement, et malheureusement, cela dessert la qualité du film.
De plus, le second point négatif est qu’il ne présente au final que peu d’originalité. Je sais, il est difficile d’être original de nos jours, mais lorsque l’on commence à regarder le film on pense tout de suite à sixième sens, l’histoire de Norman nous fait vraiment penser au petit Cole. Le film date de 1999, toujours est-il que dès les premières minutes du film j’ai tout de suite pensé à la similitude entre les deux films, le garçon rejeté, considéré comme un monstre, qui parle aux défunts, que le père rejette. Ensuite, le côté zombie fait un peu trop convenu, dans le sens « je surf sur la vague du succès actuel » et au bout du compte, ils n’ont qu’une part peu importante je trouve, ce qui est dommage car ils sont présentés comme la « grande menace ».
Toujours est-il que ce film est vraiment très sympa et je le conseil. C’est un très bon divertissement à voir chez soi, tranquillement calé dans le canapé. Néanmoins, je m’attendais à bien plus de rigolade, un peu moins de dramaturgies, et un peu plus de zombies.
Je donnerais malheureusement qu’un petit 12/20 à L’Etrange pouvoir de Norman.
Stay Tuned !
D.A.G.
PS. Je précise bien que ce n’est que mon avis, je ne critiquerais pas les gens qui ne sont pas d’accord avec moi 😉 Chacun est libre de penser ce qu’il veut et c’est pourquoi je présente mon avis sur ce film sur mon blog, et ce n’est que MON avis 😉 Libre à vous de partager votre avis sur ce blog avec moi, je serais ravi de discuter 😉
Première « Review Cinéma » avec Django Unchained !
Pour ce premier article cinématographique, nous allons parler un peu tarantinesque :p
Grand fan de Mr. Tarantino, j’ai tous ces films à mon actif et généralement je fonce toujours les voir dès leur sortie au cinéma. Le weekend dernier nous avons, ma chérie et moi, regardé Django Unchained qu’elle n’avait pas voulu aller voir et que j’avais vu seul. Mais cette fois-ci, je suis parvenu à la résonner et nous avons regardé le fameux western de Tarantino.
Résultat des courses, elle a adorée ! Et il y a de quoi !
Le synopsis est relativement simple, il faut l’admettre, comme dans tout Tarantino. Toutefois, il se démarque de bon nombre de cinéaste par sa façon de réaliser, ses textes et ses personnages.
Donc, expliquons d’abord l’histoire.
Libéré de l’esclavage par le Dr. King Schultz (Christoph Waltz), dentiste et chasseur de primes (on trouve ça uniquement chez Tarantino), l’esclave Django (Jamie Foxx) devient Django Freeman. Dans un premier temps libéré de ses chaines pour aider le Doc à retrouver des hors la loi dont seul Django connait le visage, le Dr. Se prend d’affection pour lui et décide de l’aider lorsqu’il en apprend un peu plus sur le passé de l’ex-esclave. Après l’avoir entrainé pour devenir un chasseur de primes d’exception, ils partent tous les deux à la recherche de Broomhilda la femme de Django qui est l’esclave de Calvin Candie (Leonardo Dicaprio). S’en suit des tueries à gogo, des litres de sang, une tonne d’humour noir et des discussions abracadabrantesques comme sait si bien les faires Tarantino.
Premier western de Tarantino comme je l’ai dit plus haut, et je dois admettre qu’il est particulièrement réussi avec en plus quelques musiques composées par Mr. Ennio Morricone himself !
La réalisation est propre, léchée, on retrouve des mouvements de caméra digne des meilleurs westerns spaghettis (avec le bon la brute et le truand en tête), ainsi que des restes de ces derniers films. Comme d’habitude, chacune de ces productions sont liées, marquant la suivante, avec notamment ici une manière de filmer qui m’a rappelé énormément Kill Bill 1 et 2 avec un style proche des affrontements des vieux films de kung-fu dont il s’était très ouvertement inspiré pour les Kill Bill. Mais dans ce cas présente, avec des pistolets :p
Toutefois, cela ne gêne pas du tout car c’est du Tarantino.
Viens ensuite les décors, magnifique tout simplement. J’avoue avoir été bluffé, c’est digne d’un Into The Wild je trouve. Des décors et prises de vue qui sont sans hésiter les plus belles de tous les films de Tarantino. Même si ce n’est pas la partie la plus importante du film, il marque une grosse évolution par rapport à ses anciennes productions.
Bien entendu, le stock d’hémoglobine est là, comme dans tout Tarantino. Django suis la tendance lancé avec la série Kill Bill, Boulevard de la mort, ou encore Inglourious Bastards avec du sang à gogo, mais cela ne gêne pas. Il y en a tellement que cela ne fait que créer un moment de rigolade pour tout le monde plus qu’un sentiment de dégoût 😀
Et pour finir, le plus important, le plus impressionnant, les personnages. A mes yeux, ce que réussi chaque fois avec brio Tarantino est de créer autant des personnages « gentil » et « méchant » que l’on adore dès la première seconde.
Le Dr. est joué divinement par Waltz avec un raffinement et une prestance tout aussi incroyable que Hans Landa dans Inglourious Basterds. Il fait un travail qui pourrait nous rebuter, mais on sent aussi la solitude et le cœur que possède le personnage, ce qui le pousse d’ailleurs à prendre Django sous son aile, mais aussi le fait qu’il est tout à fait conscient de faire un travail atroce qui doit malgré tout être fait. On l’adore dès la première seconde où l’on voit la dent de sa carriole arriver en dodelinant dans la nuit noire.
Django est un personnage qui créer immédiatement une empathie, déjà face à son statut d’esclave qui a clairement souffert, mais aussi en découvrant son histoire. Au début réservé, il se révèle petit à petit. Il présente au final le charisme d’un Clint Eastwood croisé avec un James Brown. Il nous fait rêver et se présente comme un héros attachant.
Leonardo Dicaprio (Calvin Candie) se révèle totalement dans ce film. Les derniers auquels il a participé été impressionnant, ça je ne le remets pas en doute (arrête mois si tu peux, inception…) mais en méchant, là je dis OUI ! Je n’étais franchement pas emballé à l’idée qu’il soit le méchant de ce film, toutefois après avoir goûté à sa prestation, je n’en revenais pas. Il arbore un regard et présente une attitude diabolique, et vire à la limite du regard d’un fou dans la deuxième partie du film. C’est une présentation où je lui donne 20/20. Je trouve qu’il égale la prestation de Waltz dans les Basterds. Un bad guy que j’ai adoré détesté !
Je sais, je les présentes tous comme des acteurs à prestation exceptionnel, mais c’est bien le cas. Je pense que personne ne s’y attendait, et tout le monde a été bluffé.
Cependant, le must du must, la cerise sur le gâteau est sans hésitation Samuel L. Jackson. Un grand monsieur que cet acteur. Je l’ai adoré dans tant de films, Die Hard 3, Pulp Fiction, tous les Marvels ou encore Jackie Brown pour ne citer que ceux-là. Par contre, en tant que Stephen, le serviteur noir de Calvin Candie, il m’a bluffé autant que choqué ! Il est tout d’abord limite méconnaissable. Il est grimé d’une façon où on pourrait croire facilement qu’il a 90 ans. Ses traits marqués intensifient un côté tout simplement mauvais, et son accent travaillé à l’extrême est époustouflant en VO. Il incarne un ignoble chef des majors d’homme. Et j’ai adoré !!!! Une prestation d’acteur a coupé le souffle. Si je dois choisir un personnage et un acteur dans ce film c’est sans hésiter que je choisi Stephen/Samuel L. Jackson comme le plus époustouflant. Un des meilleurs « ignoble » que j’ai pu voir dans un film. Je dis chapeau l’artiste !
Bref, un film exceptionnel, parmi les plus réussi de tous les films que Tarantino ai réalisé, et cela va être très très dur de faire mieux pour le prochain. Mais bon, Tarantino a toujours sus nous étonner 😉 Et maintenant que la nouvelle est tombée comme quoi il n’aurait finalement pas définitivement abandonné son prochain western The Hateful Eight, je ne peux que trépigner d’impatience !
Je conseille donc vivement ce film qui est une réussite total. Il pourra plaire aux fans de westerns, films d’action, d’aventures, ou encore d’hémoglobine. Je trouve qu’il y en a pour tous les goûts et que c’est un coup de maître. Voilà pourquoi je lui octroie un 19/20 bien mérité.
Django Unchained, un film à voir et revoir sans hésiter !
D.A.G.