écrivain amateur
Heaven Infinity, Tome 1, mon 1er roman !!!!
Après des centaines d’heures à relire et corriger, le premier tome de la saga que j’écris – qui porte le nom de Heaven Infinity – est enfin prêt !
En gros, mon 1er roman 😀
Dans quelques jours il sera disponible sur différentes plateformes de téléchargement mais si vous voulez un petit avant-goût vous pouvez télécharger gratuitement le prologue et le 1er chapitre en cliquant ICI .
Bonne lecture 😀
A très vite, et n’hésitez pas à partager et faire des retours 😉
Desmond A. Green
Ps. Si vous préférez vous pouvez me donner une adresse mail en privé pour que je vous envoie l’extrait.
Synopsis.
Après avoir quitté une Terre dévastée, l’humanité s’installa à des années-lumière de ses origines, repeuplant de nouveaux systèmes. Les humains fondèrent le Consortium de Ganhist, une autorité suprême régnant d’une main de fer sur de nombreuses planètes.
Ce n’est que plusieurs générations après ce nouveau départ qu’eut lieu le premier contact avec le Consul des Trois Pierres, une alliance de trois races alien. Tentant tant bien que mal de s’entendre, les tensions grandissantes empêchèrent d’établir une paix durable, ce qui entraîna une guerre entre le Consortium et le Consul.
Les affrontements permirent aux Séparatistes de Chandril Mon Matha d’agir au grand jour. Groupe représentant l’unification des planètes laissées pour compte par le Consortium, ils prêtèrent main-forte au Consul dans l’espoir de faire pencher la balance.
Pendant de nombreuses années, la guerre fut totale.
Suite à la chute des Séparatistes, le Consul et le Consortium signèrent un traité de paix. Les pertes furent lourdes dans les deux camps, les laissant brisés et marqués à jamais.
Lazarus Keane, commandant du vaisseau le Heaven, est l’un des rares rescapés des Séparatistes de Chandril Mon Matha. Comme beaucoup, il est resté traumatisé par ce chapitre de son passé. Il vit désormais en marge de la société façonnée par le Consortium de Ganhist, et tente de survivre en conservant une certaine morale dans un monde qui ne s’en soucie guère.
Accompagné de son pilote Dexter Witers, lui aussi ancien Séparatiste, ainsi qu’Icky et Drew Epps, frère et sœur ne pensant qu’à l’action et à l’argent, avec comme seul mot d’ordre « les Epps d’abord », l’équipe du Heaven assure des missions toujours plus dangereuses les unes que les autres, pour une paye modique.
Au détour d’un travail en apparence sans difficulté, ils vont se retrouver plongés dans une spirale d’événements incontrôlables. Ils devront faire face ensemble pour prendre en main leur destin et affronter les dangers que recèle le Consortium.
« American Hustle » loin de l’arnaque mais tout aussi loin de la réussite.
Sur le papier « American Hustle », réalisé par David O. Russel, avait tout du très bon moment cinématographique. Très bien noté sur les sites, ayant remporté un franc succès pour sa sortie en 2013 avec près de cinq fois le budget récupéré au box-office, son casting impressionnant, et son scénario qui paraissait être un mélange de Ocean’s Eleven et des Infiltrés étaient autant de preuves attestant qu’il avait tout pour plaire, or lorsque le film fut fini ma conclusion était aussi simple qu’un seul mot, « déception ».
Voici la bande annonce.
Le film prend place en 1978. Nous découvrons un petit escroc du nom d’Irving Rosenfeld (Christian Bale) qui s’amourache d’une certaine Sydney Prosser (Amy Adams) et ils en viennent à travailler ensemble ce qui permet d’améliorer grandement leurs arnaques. En parallèle à cela Irving et Sydney débutent une relation et tombent amoureux. Pourtant, il hésite à quitter sa femme instable Rosalyn (Jennifer Lawrence), car il ne veut pas perdre contact avec le fils de cette dernière qu’il a adopté et auquel il tient beaucoup. En plus de cela, Rosalyn l’a menacé de le balancé à la police sur ses arnaques s’il venait à la quitter. Malgré tout, Sydney et Irving finissent par se faire avoir par un agent du FBI l’agent Richie Dimaso (Bradley Cooper) qui propose de libérer Irving s’il lui permet de faire quatre arrestations. Sydney s’oppose à cela. Sydney se confie à Irving et lui révèle qu’elle compte embrouiller Richie, le manipuler et les sortir de cette sale histoire. Pour cela ils doivent malgré tout se lancer dans une arnaque qui consiste à faire tomber des politiciens véreux ainsi que le maire Carmine Polito (Jeremy Renner) de Camden dans le New Jersey qui souhaite revitaliser les jeux d’argent mais à des problèmes de finance.
Voilà en gros ce que je peux vous révéler sur le film. Vous pensez peut-être que cela fait beaucoup, que je vous ai spoiler, et bien non croyez-moi, il s’en passe énormément tout au long de cette pellicule.
Commençons tout d’abord par les bons points car oui il y en a. Ce film n’est pas un échec et n’est pas mauvais en soi, loin de là. Les acteurs et leur jeu sont d’ailleurs la raison majeur que je pourrai citer pour que vous regardiez ce film. Bale, Cooper et tous les autres sont extrêmement bon, c’est un sans-faute total concernant le casting. Bale s’est littéralement transformé physiquement. Après un Batman sec et tout en muscle on le retrouve en chauve bedonnant. C’est impressionnant et son jeu d’acteur est bluffant. Cooper est assez bon dans son rôle d’agent du FBI voulant rester dans l’histoire et surprend avec le caractère impulsif dont il fait preuve. D’ailleurs les deux acteurs font un très bon duo. Du côté du casting féminin c’est tout aussi réussi. Amy Adams campe une manipulatrice avertie prête à tout pour s’en sortir. Quand à Jennifer Lawrence encore une fois elle montre un potentiel d’actrice impossible à remettre en question. Son personnage de Rosalyn est malade, impulsive, manipulatrice, sans jugement et réflexion, et elle rend tout cela tangible et réaliste. On la déteste dès le départ 🙂 Bale et Lawrence montre un niveau d’interprétation incontestable et sont au top de leur jeu.
Seul Jeremy Renner est quelque peu décevant dans un rôle secondaire et que j’ai trouvé relativement sur-joué. Il est clairement en dessous du lot d’acteur sur ce coup là mais ce n’est pas tellement grave, ça arrive même aux meilleurs comme on dit 😉
Les autres points positifs sont l’ambiance et le décor des années 70-80 très bien retranscrits et donnent un caché vraiment très plaisant à l’ensemble.
Venons-en maintenant là où le bât blesse. Le film mélange plus ou moins drame, comédie et enquête policière le tout basé sur une opération ayant eu lieu dans les années 70-80, jusque-là tout va bien. Malheureusement la sauce ne prend pas car l’ensemble est agencé d’une manière alambiquée qui fait que l’on perd le fil après dix minutes. Russel essai d’instaurer un récit dynamique mais veut trop en dire et trop rapidement pour finalement nous submergés d’éléments qui ne servent pas à grand-chose. Quand tout à coup on se retrouve devant une scène plate, calme sans le moindre rythme. Pourtant habitué aux scénarios tordue où il faut réfléchir et se torturer l’esprit (j’adore ce style de film, c’est mon petit pêché minions), ici j’ai mi un certain temps avant de comprendre qui était quoi et où ce film allait mener. L’histoire pourtant simple est finalement présentée sous un angle qui ne permet pas de savoir vraiment ce que veut Cooper au départ et ce que comptent faire Bale et Adams pour s’en sortir. Pour moi, ce film avait tout pour réussir mais le découpage là rendu malheureusement indigeste. Il y a pourtant de bons moments, toutefois les connections sont hasardeuses, cassent le dynamisme lorsque celui-ci monte, coupe l’histoire quand il ne faut pas. Il m’a fallu quelques efforts afin de vraiment rester concentrer ce qui pour moi atteste d’un problème réel et important au niveau de l’histoire.
Pour conclure, car il le faut bien, ce film est loin d’être raté et offre un dénouement intéressant que l’on ne voyait pas venir. Il vaut le détour, mais au lieu d’être dans la section « film à revoir avec plaisir » il est pour moi dans le groupe des « films sympa mais loin d’être inoubliables ». Le jeu d’acteur vos tout particulièrement le détour. En définitif Russel passe à côté d’un film qui aurait pu peut-être devenir culte pour nous offrir un petit film du dimanche soir. Dommage, ce sera pour le prochain 🙂
« American Hustle » repart avec un 13/20 et la mention « Des efforts mais peut mieux faire ».
Enjoy !
Desmond Andrew Green
PS : N’hésitez pas à laisser des commentaires, je répondrai avec plaisir 😉
N.B. Incroyable, même avec des bigoudis Bradley Cooper fait beau gosse :p