Breaking Bad (toute la série), j’ai maintenant une autre vision des professeurs de Physique/Chimie que j’ai croisé dans ma vie :p

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Parlons série, et pas n’importe laquelle, une série qui n’est plus toute jeune, et qui à marquée beaucoup de monde. Encensée, adorée de tous, j’ai vraiment eu du mal à la finir, et encore plus de mal à en écrire la critique. Est-ce que quelqu’un voix de quoi je parle ? Une idée ? Si je dis Bryan Cranston, drogue… là je pense que je vous ai accrochés 😉
Eh oui, j’ai enfin décidé d’écrire la critique de Breaking Bad !!!

Une petit bande annonce pour se rappeler 😉


Alors, Breaking Bad, c’est quoi déjà ?
Walter « Walt » White est professeur de chimie dans un lycée, et vit avec son fils handicapé et sa femme enceinte à Albuquerque, au Nouveau-Mexique. Lorsqu’on lui diagnostique, peu après qu’il ait fêté ses 50 ans, un cancer du poumon en phase terminale avec une espérance de vie estimée à deux ans, tout s’effondre pour lui. Il décide alors de mettre en place un laboratoire et un trafic de méthamphétamine pour assurer un avenir financer confortable à sa famille après sa mort en s’associant à Jesse Pinkman, un de ses anciens élèves devenu petit trafiquant.

Vince Gilligan créa en 2008 ce show extrêmement original qui voit monsieur tout le monde devenir un trafiquant de drogue.
Le scénario impressionne. Maitrisé du début à la fin, on suit Walt gravir les échelons pour devenir quelqu’un de puissant dans le monde de la drogue. La mise en place est posée, carrée. Chaque étape se fait petit à petit. Connaitre le milieu, maitre en place le laboratoire, se faire connaitre, affronter la concurrence. Là où cela étonne c’est au niveau du personnage. Walt, un professeur tranquille de lycée, n’a plus rien à perdre après son diagnostique de cancer. Il prend goût au pouvoir et révèle en quelque sorte sa vrai nature. Quelqu’un d’ambitieux qui a soif de pouvoir et qui en veut toujours plus. On a rapidement se ressenti qu’en plus de vouloir mettre à l’abri sa famille, il veut se prouver à lui-même qu’il est capable de devenir quelqu’un, quelqu’un de reconnu, respecté et craint.

Pour incarner ce personnage charismatique qui va combattre autant le cancer que les trafiquants, Gilligan fait un pari osé en prenant Bryan Cranston, connu de tous pour avoir incarné pendant 7 saison le personnage d’Hal dans la série Malcolm.
Très bon pour l’humour, je dois reconnaitre que s’était assez étonnant de le retrouver dans un rôle dramatique. Et c’est là l’une des forces de ce show, Cranston est parfait, je dirais même brillant en père de famille de classe moyenne qui doit encaisser les durs réalités de la vie et qui veut faire ce qu’il faut pour devenir un caïd puissant. Sa performance est puissante et parmi les meilleurs que j’ai pu voir. Il peut être tout aussi attachant qu’imposant ! 😉
Durant cette aventure, Walt est accompagné de Jesse Pinkman interprété par Aaron Paul. Déjà croisé dans de nombreux second rôle, Paul est tout aussi bon en jouant le disciple indiscipliné de Walt, tantôt attachant, tantôt agaçant, il est très bon dans ses baskets de jeune dealer un peu paumé qui au final recherche peut-être plus un paire de substitution auprès de Walt et une vie rangée que l’argent et le pouvoir.
Le duo se complète parfaitement bien et les deux acteurs montrent une très bonne alchimie.

Autour d’eux on retrouve de très bons personnages secondaires.
La famille de Walt, avec sa femme et son fils, respectivement Skyler et Walter White Jr (Anna Gunn et RJ Mitte) sont très bon. Leur relation est très touchante car dans un premier temps Walter tente de les protéger du business dans lequel il se lance. Il doit gérer sa femme enceinte et son fils adolescent. Mais rapidement sa famille va commencer à avoir des doutes sur ce qu’il fabrique.
Sa belle sœur Marie (Betsy Brandt) et son beau-frère Hank (Dean Norris) développent le côté familiale d’une bien belle façon en offrant une belle sœur qui met son nez de partout et un beau frère agent de la DEA. Ce qui fait qu’ils vont jouer un peu au chat et à la sourie.

Mais il n’y a pas que la famille dans l’histoire, il y a aussi les autres truands. On retrouve Bob Odenkirk qui incarne l’avocat Saul Goodman qui va aider Walt et Pinkman à blanchir leur argent. Un personnage très attachant avec une sacré tchatche et toujours des plans alambiqués. Tellement intéressant qu’il a même eu droit à sa série dérivée 😉
Aux côtés de Saul Goodman on retrouve l’imposant Jonathan Banks qui incarne l’homme de main Mike Ehrmantraut sans oublier Gus Fring interprété par Giancarlo Esposito, le dirigeant froid et calculateur de Poyos Hermanos.
Des adversaires et acolytes charismatiques que l’on adore suivre tout au long des cinq saisons de Breaking Bad.

Cette série étonne autant au niveau scénaristique qu’au niveau des interprétations. On prend beaucoup de plaisir à suivre cette ascension de Walter White et Jesse Pinkman. Malheureusement, je vais me faire des ennemis en disant ça, je me suis quand même ennuyé assez souvent durant ces cinq saisons. Pas que le scénario soit mauvais ou autre, mais j’ai trouvé que la réalisation trainait pas mal la patte. Oui, il y a vraiment pas mal de longueur qui m’ont fait décrocher plusieurs fois. Il y a de nombreux plans de caméra – comme celui suivant une mouche qui m’a bien marqué – qui à mes yeux ne servent pas à grand chose et cassent même le rythme.
De plus, j’ai trouvé que Gilligan faisait trainé l’histoire un poile en longueur. Plusieurs fois le beau-frère aurait pu coincer Walt mais un tout petit truc le sort d’affaire à chaque fois. Walt prend en puissance, montre les prémices du caïd froid et calculateur, puis redevient un gentil petit gars avant de redevenir méchant et ainsi de suite. Tout comme Pinkman qui va bien, puis rechute en pseudo dépression, puis remonte la pente et rechute. Ça m’a un peu ennuyé de voir ces allées et venues scénaristiques. De plus, le final, la raison pour laquelle Walt se fait démasquer est assez mauvaise je trouve…

En soit, ce n’est pas très grave, j’ai aimé la série et je ne regrette pas de l’avoir vu, mais ces longueurs à la fois visuels et scénaristiques disséminées de part et d’autre des cinq saisons ne m’ont pas permis d’apprécier d’une traite le show. J’ai souvent couper plusieurs mois mon visionnage de Breaking Bad à cause de ces problèmes.
Je lui donne un beau 16/20, car même si la fin était assez prévisible, ce qui comptait c’est le voyage. Une bonne série, qui aurait peut-être mérité une saison de moins avec une action et un déroulement plus condensé pour atteindre une note supérieur à mes yeux.
Néanmoins, c’est une série unique qu’il faut voir absolument !

Enjoy !
A bientôt,

D.A. Green

6 réflexions au sujet de « Breaking Bad (toute la série), j’ai maintenant une autre vision des professeurs de Physique/Chimie que j’ai croisé dans ma vie :p »

    Clovis Tessier a dit:
    3 mars 2019 à 18 h 12 min

    A partir du milieu de la saison 3, j’ai commencé à décrocher, mais j’ai persévéré. Finalement, au début de la 4e saison, j’ai lâché le truc. Par contre, j’ai visionné en parallèle Better call Saul, et là : un vrai bonheur !

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    couriretlire a dit:
    3 mars 2019 à 19 h 53 min

    Toujours pas vu 😱

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    lisez moi ça a dit:
    3 mars 2019 à 21 h 29 min

    La meilleure série tv !!

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    ameliescorner700964386 a dit:
    4 mars 2019 à 9 h 06 min

    Une des meilleures séries ! 😍

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    Lutin82 a dit:
    5 mars 2019 à 20 h 49 min

    J’ai adoré cette série et moi non plus je ne vois pas les prof de chimie comme avant!!!

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    lavisduneophyte a dit:
    7 mars 2019 à 11 h 55 min

    Ma série culte ! Celle que je chérie le plus 😁 Vive Breaking Bad !!! Pas facile de s’y atteler et tu as su le faire 👏

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